Yasmine Hugonnet, chorégraphe ventriloque. Portrait Revue Mouvement Juillet 2016. Par Léa Poiré.
Pour répondre à la question « Comment se sentir vivant ? » la jeune chorégraphe a poussé l’exploration de son corps jusqu’à développer une drôle de capacité : la ventriloquie.
Portrait Yasmine Hugonnet – Mouvement juillet16.compressed
Alfabeta2 – Pubblicato il 14 agosto 2016 · Di Piersandra Di Matteo
La poetica posturale di Yasmine Hugonnet
LA RONDE / QUATUOR
« La Ronde / Quatuor » de Yasmine Hugonnet. Par Thomas Hahn Danser Canal Historique. Mai 2016.
Dans son silence et sa lenteur, La Ronde / Quatuor est un exercice de concentration de haute voltige, pour le spectateur autant que pour le danseur, un aiguisement de la perceptivité où chaque détail compte, et passionne. La multiplication amplifie les transformations, les complexifie et les magnifie. L’expérience est radicale, dans tous les sens du terme.
https://dansercanalhistorique.fr/?q=content/la-ronde-quatuor-de-yasmine-hugonnet
Yasmine Hugonnet, l’art du mouvement arrêté Critique LE TEMPS, Marie-Pierre Genecand, lundi 8 février 2016:
La Ronde est à la danse ce que le jansénisme est à la religion. Une sorte de retour aux fondamentaux, une rigueur de traitement, une adéquation exigeante (mystique?) entre quête intérieure et expression extérieure. Pour cette Ronde, les quatre corps se rapprochent et s’éloignent, s’imbriquent et se libèrent, tournent dans un sens et dans l’autre, selon les codes des danses populaires. Mais le ralenti, l’extrême soin porté aux mouvements et les nombreux moments de suspens remplacent l’élan par un focus, une conscience de l’instant.
Gaia Clotilde Chernetich
LE RECITAL DES POSTURES
Eroder le mouvement Imperceptiblement Phare janvier 2015 -Le Récital des Postures
Interview Radio Vostok Genève- https://www.mixcloud.com/RadioVostok/la-quotidienne-r%C3%A9cital-des-postures-eclairage/
Le Courrier 2 décembre 2015 http://www.adc-geneve.ch/assets/files/presse/2015/HUGONNET/LeCourrier_Portrait.pdf
Patrick Bonté, Festival Les Brigittines, Bruxelles (Brochure du Festival):
« Le récital est une forme de concert pour un instrument : ici il s’agit d’un corps, dont la soliste exécute les postures selon une partition de notes suspendues dans le silence, méditatives. Autant de poses tenues alors que le mouvement circule dans l’imaginaire du spectateur… Le corps expose ses simples mystères avec une fertile puissance d’évocation. Le caractère très graphique de l’ensemble, le travail sur la silhouette, l’humour de Yasmine Hugonnet font écho à la matérialité de la présence : muscles déliés, tête effacée dans le sol, renversements, chevelure multi-fonctions… Epinglé dans la blancheur de la scène, le corps s’affirme et se fait oublier, jusqu’à ce que la voix lui vienne et nous parle de l’intérieur de la peau… »
Patrick de Rham, directeur du Festival les Urbaines, Lausanne (publié sur Facebook) :
» La rencontre subtile d’un univers et d’un vocabulaire singuliers et des références sensibles de chaque personne d’un public varié. Un moment de grâce et une très précieuse découverte. »
Philippe Saire, directeur du Théâtre de Sévelin 36 à Lausanne (texte écrit pour la manifestation Question de Danse à Marseille)
« Ce Récital des Postures a un apparence première d’Arte Povera, l’aridité du silence, le corps nu, sa solitude. Mais ce qui se déploie à partir de ces éléments suscite chez le spectateur une appréhension de la pièce que je pourrais presque qualifier de lyrique.
Cela tient tout d’abord à la structure de la pièce, qui d’emblée nous soustrait à nos rythmes habituels d’attente et de renouvellement, nous entraîne dans une autre temporalité. Ce qui nous parvient l’est malgré nous, les postures deviennent tableaux, sculptures, s’animent à chaque fois sans qu’on s’en doute. Le corps nu se grime de lui-même, les cheveux deviennent coiffes, on traverse une série de représentations du corps en peinture, une fresque humaine défile devant nos yeux.
Il existe aussi un chant propre à cette danse des postures, qui porte bien son nom de Récital. Une musicalité forte se dégage de cette pièce en silence, celle de chaque posture et de ses transformations, celle l’étrangeté de ce corps traversé.
Enfin, si l’étrangeté de cette pièce nous captive, c’est aussi probablement aussi parce que le spectacle est empreint d’une profonde tendresse, et qu’avec l’humour qui sied à cette tendresse, il nous rappelle que nous aussi, nous nous arrangeons avec ce que nous sommes. »
PRESSE :
La Courrier, Genève, Celia Dalla Torre, 2 avril 2014.
« Dernière semaine pour les Printemps de Sévelin, écrin lausannois de la danse contemporaine. Après le splendide et surprenant Récital des postures de et par Yasmine Hugonnet, création suisse très remarquée qui parle avec humour de la masculinité, d’autres jeunes pointures de la scène internationale, le Flamand Jan Martens notamment, subjuguent par la puissance de leurs duos. »
La Liberté, Fribourg, Corinne Jaquiéry, 15 mars 2014
« …Yasmine Hugonnet trace et dessine la danse en lien avec le public, attendant de lui qu’il s’approprie chaque geste pour y puiser des sensations propices à nourrir son imaginaire et à créer sa propre mélodie chorégraphique